Si le conseiller fédéral Alain Berset a accédé à la revendication des Yéniches de ne plus être appelés «gens du voyage», cette promesse ne résout pas la question des aires de séjour et de transit.«Il ne faut plus dire gens du voyage, mais Yéniches et Sinti», a annoncé jeudi Alain Berset, en lançant à Berne les festivités du «Feckerchilbi», une fête ...
Si le conseiller fédéral Alain Berset a accédé à la revendication des Yéniches de ne plus être appelés «gens du voyage», cette promesse ne résout pas la question des aires de séjour et de transit.«Il ne faut plus dire gens du voyage, mais Yéniches et Sinti», a annoncé jeudi Alain Berset, en lançant à Berne les festivités du «Feckerchilbi», une fête traditionnelle propre à ces communautés.Le Grand Conseil bernois vient de donner son accord à la création de trois places pour les gens indigènes, mais aussi de refuser un crédit de 9,3 millions pour la création d'une aire de transit pour les gens du voyage étrangers. «Les cantons ont leurs responsabilités avec les communes dans ce domaine-là. Le groupe de travail qui existe permet précisément de thématiser ces questions et s'il y a des problèmes qu'il faut encore résoudre alors il faut avancer. Je crois que c'est un bon signal qu'a donné le Grand Conseil bernois d'avancer, mais on voit bien que le débat n'est pas encore mûr partout et il faut continuer ce travail.»