Coup de pouce pour davantage de possibilité de haltes spontanées

23. Septembre 2021

Les possibilités de halte pour les Yéniches, Sintés et Roms nomades sont rares. Selon un avis de droit du Centre suisse de compétence pour les droits humains, les propriétaires fonciers privés ont le droit de proposer leur terrain pour une halte. Concernant les terrains publics, c'’est même une obligation, sous certaines conditions.

SDA/Der Brienzer

Le nombre d’aires de passage officielles est actuellement clairement trop bas, peut-on lire dans un communiqué jeudi de la fondation "Assurer l’avenir des gens du voyage suisses". Or les Yéniches et Sintés suisses se déplacent souvent sur de courtes distances et ils ont besoin de pouvoir s’arrêter à proximité de leurs clients. La halte spontanée est pourtant de plus en plus difficile. Les terrains adaptés sont affectés à d'autres usages, comme par exemple des campings dont les règlements empêchent la halte spontanée. Afin de trouver des solutions, la fondation "Assurer l’avenir des gens du voyage suisses" a commandé un avis de droit auprès du Centre suisse de compétence pour les droits humains.

Ce dernier a examiné la situation juridique à tous les échelons politiques. A partir de cet avis de droit, la fondation a établi un guide avec des recommandations pour toutes les parties concernées : Yéniches, Sintés et Roms, propriétaires fonciers ainsi que cantons et communes. La fondation recommande par exemple aux propriétaires privés qui louent leurs terrains de conclure un contrat avec les utilisateurs. Des questions pratiques comme l’accès à l'eau, l’électricité, les toilettes et l’élimination des déchets, devraient y être précisées. Parmi les terrains envisagés, la fondation cite les parkings temporaires, les biens communaux (Allmend) ou encore les terrains où le cirque s’arrête chaque année.

L'Etude du Centre suisse de compétence pour les droits humains et le Guide Halte spontanée sont disponibles sur le site Internet de la fondation "Assurer l’avenir des gens du voyage suisses".