Il y a un an quasi jour pour jour, plusieurs centaines de gitans débarquaient sur un terrain, enclave montheysanne de la commune de Collombey-Muraz. C'était le début d'un ramdam qui n'aura laissé personne insensible au sein de l'opinion publique. Si le mariage entre deux mineurs du clan s'était déroulé sans anicroche, le traumatisme des événements ...
Il y a un an quasi jour pour jour, plusieurs centaines de gitans débarquaient sur un terrain, enclave montheysanne de la commune de Collombey-Muraz. C'était le début d'un ramdam qui n'aura laissé personne insensible au sein de l'opinion publique. Si le mariage entre deux mineurs du clan s'était déroulé sans anicroche, le traumatisme des événements demeure présent dans bien des têtes. Besoins naturels effectués dans le champ de maïs voisin, tables et bancs cassés, bris de verre tous azimuts, immondices débordant de la benne à ordures spécialement installée pour l'occasion: les images défilent à l'heure des souvenirs.«J'éprouve toujours de la haine», admet Simon Turin, l'agriculteur dont le terrain a été souillé. «J'essaie de ne plus en parler même si les souvenirs des gens qui nous narguaient repassent en boucle à chaque fois que je passe devant la parcelle. Je garde une monstre colère envers la police cantonale qui m'a empêché d'intervenir au moment de l'arrivée des gitans.» […]A chaud, l'Exécutif de Collombey-Muraz avait proposé d'aider financièrement Simon Turin. «Jusque-là le besoin ne s'en est pas (ndlr: encore?) fait ressentir», révèle le président Yannick Buttet. […] «Désormais j'espère ne plus jamais revivre pareille situation. Si ça devait être le cas, je n'hésiterais pas à puriner mon champ. Avant, j'appellerais Yannick Buttet pour le mettre au courant», conclut Simon Turin.